Il viole une autostoppeuse de 16 ans et récidive 14 ans après dans une fête de village

Le 14 septembre 2010, une adolescente de 16 ans avait été prise en stop par une fourgonnette.

L'automobiliste avait stoppé son véhicule dans une forêt d'Hérépian, dans l'Hérault, puis avait violé la jeune fille.

Les enquêteurs avaient trouvé des traces de sperme sur une feuille de lierre, trouvée à côté de la boucle de ceinture de la victime, tombée au sol.

Mais cette empreinte génétique n'était pas fichée. Cette affaire est restée non élucidée durant 15 ans.

Dans la nuit du 30 au 31 mars 2024, une femme de 39 ans quittait une fête dans un village voisin de Lunel lorsqu'un des trois videurs l'a forcé à une fellation tout en la tabassant.

Elle a porté plainte. Mise en présence des trois agents, elle n'a pas désigné le bon. Car elle était ivre au moment des faits. Cet homme a rapidement été mis hors de cause.

Car le test ADN effectué sur son collègue a matché avec l'empreinte génétique retrouvée sur les vêtements de la trentenaire. Il a également matché avec l'ADN retrouvé après le viol de l'autostoppeuse.

Quant les gendarmes ont décidé de l'interpeller, il s'était envolé le 1er janvier 2025 pour l'Algérie. Il n'est finalement arrêté qu'à son retour à Montpellier, en mars dernier.

Cet homme 36 ans, père de trois enfants, a été incarcéré en mars 2025 à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone. Sa demande de remise en liberté a été refusée cette semaine.