Sophie, 23 ans, droguée, violée et tuée en 1991 : un suspect placé en garde à vue 31 ans après

Dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Sophie Marne en 1991, un détenu a été extrait de sa cellule puis a été placé en garde à vue.
Le corps sans vie de cette jeune employée d'agence immobilière de 23 ans avait été retrouvé le 4 décembre 1991 à Paris alors qu'elle avait rendez-vous avec un client pour la visite d'un logement.
Sophie Marne avait été droguée à l'éther, ligotée et violée avant d'être tuée à l'arme blanche.
Le 11 mai 1999, une employée d'une agence immobilière avait été victime d'une tentative de viol et de meurtre à Villaparisis, en Seine-et-Marne. Mais la victime avait réussi à échapper à son agresseur, qui tentait de l'endormir à l'éther pour la violer.
Ce n'est qu'en 2022 qu'un lien est fait entre ces deux cold case.
En garde à vue, le suspect, âgé environ de 70 ans, a avoué la tentative de viol de Villaparisis pour laquelle il a été identifié par son ADN. Par contre, il nie le meurtre de Sophie Marne.
Ce septuagénaire était déjà écroué pour avoir drogué et livré sa femme à une cinquantaine d'hommes, âgé de 25 à 70 ans, recrutés sur internet dans son pavillon de Mazan, dans le Vaucluse.
Ces "clients" recrutés par internet ont été identifiés sur les vidéos que le mari réalisait à leur insu pendant leurs rapports sexuels avec sa femme assommée par de puissants anxiolytiques.
Le retraité avait été interpellé dans un supermarché alors qu’il filmait sous les jupes de clientes. C'est en examinant son téléphone que les enquêteurs ont découvert l’horreur.
Le 2 novembre 2020, la victime a été convoquée au commissariat de Carpentras où elle a appris ce qu'elle subissait dans son sommeil. La sexagénaire n'avait jamais rien soupçonné.