Un architecte simule son enlèvement

Le 14 juin dernier, un agent de change entend son téléphone sonner. Il décroche, c'est sont ami Guy M., un architecte, au téléphone. Ce dernier lui raconte qu'il a été enlevé par trois individus et que ces derniers l'ont tabassé et menacé avec un cutter.
Il lui indique qu'il doit amener une rançon de 40 000 € en échange de sa libération. Cette somme était censée dédommager ses kidnappeurs parce qu'il avait renversé une prostituée thaïlandaise qui travaillait pour eux.
L'ami a immédiatement alerté la police.
Le lendemain, lors du rendez-vous pour la remise de la rançon dans le 16ème arrondissement de Paris, le ravisseur, qui retenait la "victime" en otage, a été interpellé par les policiers.
Placé en garde à vue, Constantin C., âgé de 29 ans a rapidement raconté la vrai version des faits. En réalité il n'y a jamais eu d'enlèvement. Il a été recruté par l'architecte pour se livrer à cette simulation d'enlèvement. La victime voulait tout simplement s'enrichir.